ASTRONOME
En trigonométrie, dans le cadre de calculs astronomiques relatifs à la position des astres du système solaire et suite aux travaux de l'astronome indien Aryabhata, il est coutume d'attribuer à Al-Khwarizmi, dans un traité écrit à Bagdad, la volonté d'asseoir l'utilisation systématique de la demi-corde, équivalente à notre sinus dans un cercle de rayon 1, en remplacement des cordes de Ptolémée.
En astronomie, dans un livre intitulé Kiteb Surat al-Arḍ (livre de la description de la Terre), Al-Khwarizmi apporta un grand nombre de corrections aux coordonnées géographiques (latitude, longitude) des grandes citées du monde alors connu recensées par Ptolémée 700 ans auparavant mais toujours en usage à son époque. Cependant, pour ce faire, il déplaça 10° à l'Est sur le continent africain le méridien origine que Ptolémée avait choisi sur l'île de Fer des Canaries, au point le plus occidental du monde connu. Ce qui sèmera une certaine confusion dans le monde des géographes (» réf.9-10).
On lui doit des tables astronomiques fort précises basées tant sur ses observations que sur des compilations de tables indiennes. Pour ce faire, il perfectionna des instruments d'observation comme le quadrant astronomique gradué en degrés, initié au 2è siècle par Ptolémée, et mit au point des cadrans solaires précis informant les fidèles de l'heure des prières. Selon P. Youschkevitch, son ouvrage ne fut connu que vers l'an 1000 et sans doute complété par Abu Al Qasim Maslama, un astronome installé à Cordoue (» réf.9).

Ceci est la table astronmique d'al-Khwarizmi. Une table astronomique est une suite de nombres qui indiquent les situations et les mouvements des astres ou qui servent à les calculer.